Seuls les poètes et les fous...

Pierre Wattiez watch est avant tout un raconteur d'histoires.

Des histoires dans lesquelles se rencontrent des monstres préhistoriques, des déesses affolantes et des petits bonshommes naïfs entre le ciel et la terre.

Des mondes ou les fonds marins deviennent poussières d'étoiles.
On y rencontre aussi des tramways que le temps a arrêtés au beau milieu de forêts vaguement amazoniennes.

Mais n'ayez aucune inquiétude, ces entités intelligentes, venues d'ailleurs et d'autrefois, ne nous veulent pas de mal.

Même si dans les oeuvres du peintre, le calme apparent cache toujours, sinon la menace, du moins l'intentions.

Cet univers de fantaisie, c'est le perpétuel combat du yin et du yang, du noir et du blanc du clair et de l'obscur.
Le bang des mondes hybrides "devrait créer un choc pour certains, qui pourra être violent, mais qui le sera moins pour les poètes, les fous, ...les artistes" nous assure Pierre Watch.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le créateur aime le bleu.

Sa couleur de prédilection, en somme.

Le bleu fondamentalement mystique.

Couleur de l'acier, de l'eau, de l'infini...

Elle éloigne le regard, en même temps qu'elle aspire le contemplateur, et lui fait franchir cette porte, ouverte sur un inconnu.
Il a les idées bien en place, l'artiste. Ayant toujours une vision précise de ce qu'il va transposer sur la toile. D'ou parfois la petite guerre ; la bagarre avec la matière et le support : Le tableau ne "donne" pas ce qu'il devrait.
Le dominant est dominé. Mais finalement n'est-ce pas toujours ainsi. Le peintre s'éfface humblement devant sa création.
Pierre Wattiez, dit Watch, se situe dans la tradition des descendants de Breughel, ou de Jérome Bosch.

Il est aussi de plein pied dans cette Belgique au vieux fond fantastique. Il parle à ceux pour qui un mammouth, une église gothique et une soucoupe volante, rassemblés sur une même toile, ne sont pas que contes et légendes...